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La FTC lance une vaste enquête antitrust sur Microsoft après des plaintes selon lesquelles l'entreprise verrouille ses clients dans son cloud Azure,
La FTC va examiner les conditions de licence de Microsoft

Le , par Mathis Lucas

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La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis lance une vaste enquête antitrust pour examiner les pratiques de Microsoft en matière de licences logicielles. Le régulateur enquête sur les allégations selon lesquelles Microsoft abuse potentiellement de sa position dominante dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers d'autres plateformes concurrentes. Les sources au fait de l'affaire ont ajouté que la FTC va également passer au peigne fin les pratiques de Microsoft liées à la cybersécurité et aux produits d'IA.

Microsoft est dans le viseur de la FTC pour pratiques antitrust présumées

Les activités de Microsoft sont très variées. L'entreprise est un acteur de premier plan sur le marché des logiciels de productivité avec sa suite Microsoft 365 et le deuxième fournisseur principal de services cloud, derrière Amazon et devant Google. Microsoft est présent dans le domaine des jeux et des appareils, et est rapidement devenu un acteur clé dans le domaine émergent de l'IA grâce à son investissement dans OpenAI et à son propre système d'IA, Copilot.


L'enquête de la FTC portera sur les produits d'IA de Microsoft, ses offres de cybersécurité, ses activités de licence de logiciels et sa division de cloud computing. Selon les sources au courant de l'affaire, la FTC a envoyé une lettre à Microsoft pour demander à la société de lui fournir des informations sur ses produits. Les avocats de la FTC rencontreront les concurrents de Microsoft pour obtenir davantage d'informations sur les pratiques commerciales de Microsoft.

La FTC examine les allégations selon lesquelles Microsoft abuse potentiellement de son pouvoir de marché dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service en nuage Azure vers d'autres plateformes concurrentes. Les rivaux ont critiqué les pratiques de Microsoft qui, selon eux, enferment les clients dans son offre de cloud computing, Azure.

La FTC a reçu des plaintes de ce type en 2023 lorsqu'elle a examiné le marché du cloud computing. NetChoice, un groupe de pression qui défend les intérêts des entreprises telles que Google et Amazon, qui sont en concurrence avec Microsoft sur le marché du cloud computing, a critiqué les politiques de licence de Microsoft. Il a également critiqué la décision de Microsoft d'intégrer des fonctions basées sur l'IA dans ses logiciels populaires tels qu'Office et Outlook.

« Étant donné que Microsoft est la plus grande société de logiciels au monde, dominant les logiciels de productivité et les systèmes d'exploitation, l'ampleur et les conséquences de ses décisions en matière de licences sont extraordinaires », a déclaré le groupe basé à Washington, DC. Microsoft fait face à des accusations similaires en Europe. En septembre dernier, Google s'est plaint à la Commission européenne au sujet des licences logicielles de Microsoft.

Notamment, Google a déclaré à la Commission européenne que Microsoft oblige ses clients à payer une majoration de 400 % pour continuer à utiliser Windows Server sur les serveurs cloud de ses concurrents. Google a ajouté que Microsoft fournit aux clients des mises à jour de sécurité plus tardives et plus limitées.

Bloomberg note qu'une partie de l'enquête de la FTC vise les pratiques commerciales autour d'Entra ID de Microsoft, un produit de sécurité qui fournit des services d'authentification pour les connexions basées sur le cloud. La FTC a demandé à Microsoft un large éventail d'informations détaillées.

Impacts potentiels de Donald Trump sur les enquêtes antitrust en cours

L'enquête a été approuvée par la présidente de la FTC, Lina Khan, avant son départ probable en janvier 2025. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la perspective qu'il nomme un républicain ayant une approche plus souple à l'égard des entreprises technologiques laissent planer le doute sur l'issue de l'enquête. Donald Trump s'entoure de personnes hostiles à des règles strictes, ce qui pourrait aboutir à une déréglementation massive à l'avenir.

Certains observateurs allèguent également que Microsoft a bénéficié des politiques de Donald Trump par le passé. En 2019, le Pentagone a attribué à Microsoft un contrat cloud d'une valeur de 10 milliards de dollars, alors qu'Amazon était largement pressenti pour le remporter. Amazon a par la suite allégué que Donald Trump avait exercé des pressions inappropriées sur des responsables militaires pour détourner le contrat de son unité Amazon Web Services.

Toutefois, il n'est pas certain que Donald Trump se montre moins sévère à l'égard des Big Tech. Son premier gouvernement avait lancé plusieurs enquêtes sur ces entreprises. Elle avait intenté des poursuites contre Google et Facebook. JD Vance, le futur vice-président américain, s'est dit préoccupé par le pouvoir que les Big Tech exercent sur le discours public. Ce qui laisse suggérer que la prochaine administration pourrait poursuivre les enquêtes antitrust.

« Lorsque les administrations changent, les agences n'abandonnent pas nécessairement les enquêtes en cours », explique Andre Barlow, avocat chez Doyle Barlow & Mazard. Selon lui, les changements d'administration peuvent conduire à l'évolution des priorités d'application et à des changements dans l'agressivité avec laquelle certaines pratiques sont examinées. Mais rien n’est sûr et il faudra attendre la prise de fonction de la future administration Trump.

Microsoft a fait figure d'exception dans la récente campagne des autorités américaines contre les pratiques anticoncurrentielles présumées des Big Tech. Meta, propriétaire de Facebook, Apple et Amazon ont tous été accusés par les États-Unis de maintenir illégalement des monopoles. Google fait l'objet de deux poursuites judiciaires, dont une dans laquelle un juge a estimé qu'il avait illégalement entravé la concurrence entre les moteurs de recherche en ligne.

Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a témoigné lors du procès de Google, affirmant que le géant de la recherche utilisait des accords d'exclusivité avec des éditeurs pour verrouiller le contenu utilisé pour former l'IA. Le ministère américain de la Justice a proposé au tribunal de forcer Google à vendre Chrome.

L'accord entre OpenAI et Microsoft pourrait être également examiné

La FTC s'était déjà déclarée compétente pour enquêter sur Microsoft et OpenAI concernant la concurrence dans le domaine de l'IA, et avait commencé à s'intéresser à l'accord de 650 millions de dollars conclu par Microsoft avec la startup Inflection AI. Le ministère américain de la Justice et la FTC ont conclu un accord qui a ouvert la voie à des enquêtes antitrust sur Microsoft, OpenAI, le fabricant du chatbot d'IA ChatGPT, et le concepteur de puces Nvidia.

Microsoft a également dû faire face à la résistance de la FTC concernant l'acquisition, pour 69 milliards de dollars, de l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard, qui a été finalisée en octobre 2023. La FTC avait affirmé que la fusion donnerait à Microsoft un monopole dans l'édition de jeux vidéo, ce que l'entreprise a nié.

La FTC a bloqué des dizaines de fusions et d'acquisitions sous la direction de Lina Khan, en collaboration avec le ministère américain de la Justice. Outre...
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 19/12/2024 à 1:22
« Google gagne plus d'argent avec Windows que Microsoft. Littéralement »
Je trouve qu'il y a un gros biais de raisonnement : d'un côté on parle de l'argent rapporté par les recherches Google, de l'autre, bien que ça ne soit pas clair, il semble question de ce que rapporte la vente de licence windows, et peut-être avec les gains des recherches Bing.
Il faut comparer ce qui est comparable: Windows est un système d'exploitation, Google search est un moteur de recherche. Google ne gagnent pas d'argent parce que ses utilisateurs sont sous Windows, Google gagne de l'argent parce qu'ils établissent un profil publicitaire de ces recherches, et ça rapporte pareil que ça soit fait sous Windows, Linux, MacOS, Android ou autre. De même, les recherches Bing rapporte de l'argent pas parce que on le fait sous Windows, mais par ce qu'on l'utilise. Si les parts de marché de Bing sont minuscule face à Google search, être sous Windows n'y changera rien.
Si par contre on parle du fait que le moteur de recherche maison peine à s'imposer face à Google search même "à la maison" et que Google tire la majorité des recettes liées aux recherches sous Windows, bien plus que Microsoft, là oui, la comparaison marche.

Et Microsoft n'est pas à plaindre, nul doute que pousser Teams, Office365 et autre produit au travers de Windows a bien fait les affaires de Microsoft et que ça n'est pas compter ici (sans oublier les ventes liés de licences Windows sur plus de 90% des PC qui doit rapporter un fric monstre). J'ai plus l'impression que le PDG est triste que les investissements dans Bing et Open AI ait pas suffit à imposer Bing même en agissant vicieusement au travers de Windows (comme forcer la main de l'utilisateur sur le navigateur et pousser ses produits par des bandeaux et paramètres par défaut). Pour ma part, Microsoft peut ranger ses violons, y a beaucoup trop de casseroles pour avoir de l'empathie.
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 15:14
Imaginons que Google doit se séparer de Chrome, qui peut racheter ?
D'ailleurs, parlerait-on de Chrome et Chromium ou seulement de Chrome ? Chromium sert de base à de nombreux dérivés. Si Google le garde, il pourrait faire pression pour pousser son agenda ou entraver les efforts du repreneur de Chrome. Si Chromium est aussi vendu, le nouveau propriétaire gagnerait un incroyable pouvoir pour pousser ses "nouvelles techno du future web".

Ca ne va pas être vendu à petit prix et il faudra que le racheteur inspire la confiance (donc avec les politiques anti Chine, inimaginable que les Etats-Unis laissent un groupe chinois s'en emparer).
J'imagine qu'il serait difficile pour Microsoft de racheter Chrome sans que les régulateurs ne réagissent.
Je doute que Nvidia fera une offre, pas impossible mais c'est pas leur coeur de métier.
Est-ce que Apple voudrait maintenir une application en dehors de leur écosystème ? Stratégiquement, ils pourraient fermer Chrome à ses plateformes pour inciter les gens à passer aux iDevice, mais ça leur ferait aussi une très mauvaise image auprès des utilisateurs restant sous Windows et Android.
Je verrai peut-être Amazon, Facebook ou X Corp s'en emparer, mais je doute que la vie privée des utilisateurs ne s'améliore sous leur égides (sachant qu'elle n'est déjà pas glorieuse avec Google)
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Avatar de cobalt3d
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 25/12/2024 à 16:07
Le matériel sous Windows 11 pro que j'ai reçu était configuré par défaut sur Bing que je trouve très moyen. La plus grosse erreur technique, et financière, de Microsoft est d'avoir transformé son système d'exploitation en un gros navigateur. La première perte de temps au démarrage de la machine c'est de couper tous les canaux d'alimentation par le réseau des prétendus outils systèmes inutiles. Ça prend prend une plombe ! L'expérience utilisateur en prend elle aussi un gros coup. Et finalement on se rend bien compte que Windows 11 assure principalement la publicité quasi exclusive des produits Microsoft "aux frais de l'utilisateur" puisque ça pompe des gigaoctets de données mobiles payantes.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 29/11/2024 à 10:45
Mais Google s'y oppose et affirme que l'opération pourrait ruiner l'expérience des consommateurs
L'expérience est déjà mauvaise pour les consommateurs, le problème est que les consommateurs sont dans l'ignorance où le déni.

D'ailleurs le terme consommateurs est tout de même révélateur, là où pour Firefox, on va parler d'utilisateur... Ou même pour un outil de bricolage : on consomme la première fois en achetant l'outil, mais après on l'utilise on ne le consomme pas Au moins que l'outil continue à rapporter du fric avec de la publicité.
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Avatar de Zefling
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/11/2024 à 15:40
Citation Envoyé par Aizen64 Voir le message
Certaines technologies en CSS comme le nesting, le positionnement par ancrage (anchor positionning) sont implémentés en premier sur Chrome. Firefox met de nombreux mois à les sortir et la même chose peut être dite de Safari.
Ce qui compte le plus c'est ça :
https://wpt.fyi/interop-2024

Puis la version finalisée du nesting est arrivé 3 mois avant sur Firefox, anchor positionning est encore à l'état de discussions côté W3C (le premier draft: 26 March 2024) et il y a eu du changement depuis, etc. Si on va par là masonry ça fait 4 ans qu'on peut en faire sur Firefox (en expérimental) et pas chez les autres. Mais sûrement que tu regardes que ce qui est poussé par Chrome, t'as l'impression que les autres ne font rien.

Et fait un truc 6 mois après celui qui l'a poussé, ça me semble logique. Si tu suis le W3C, y'a des trucs chez Firefox qui ne sont pas sur Chrome, et pareil sur Apple. C'est souvent expérimental, mais comme il faut aller toujours plus vite, des specs incomplète se retrouver utilisées.

Il faut aussi prendre en compte qu'Apple et Firefox sont un peu seuls pour leur moteur alors que Google à l'aide de Ms, Opera, Vivaldi, Electron. Mais ça reste Google qui a le lead et on voit ce que ça donne avec le Manifest V3, FLOC,*Topics et toutes les merdes qu'il inclue pour ces propres sites.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 28/12/2024 à 10:48
et quand bien meme, je doute qu'Apple ai les compétences pour rivaliser avec google.

le software d'apple donne une impression d'abandon.
Apple plan toujours loins derriere google map, final cut pro c'est encore utilisé chez les pro ce truc ? le navigateur safari c'est l'internet explorer des temps moderne, la suite Iwork pareil c'est à l'abandon depuis des années...
alors un moteur de recherche je rigole
Déjà laissons Apple sortir une IA potable, ce qui serait déjà une grosse prouesse.

La force d'apple c'est la logistique industriel et le hardware, mais absolument pas le logiciel.
Pour le coup je croirais plus en la capacité d'apple de faire des voitures électrique par exemple qu'un moteur de recherche.
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Avatar de air-dex
Membre expert https://www.developpez.com
Le 11/03/2025 à 1:22
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quels pourraient être les impacts économiques d’une telle vente sur l’industrie du numérique ?
L'une des première conséquences de ceci sera bien évidemment la mort de Firefox. Rincer Mozilla est la caution morale de Google en matière d'activités non-monopolistiques. Si cela ne sert plus à rien alors ils arrêteront de le faire, et semblent même disposés à le faire si ça peut leur éviter un procès antitrust.

Côté Mozilla, une baisse ou un arrêt des financements de Google serait un coup dur pour l'entreprise qui ne s'en remettrait probablement pas, signant ainsi l'arrêt de mort de son produit phare Firefox.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Cette affaire pourrait-elle créer un précédent et pousser le gouvernement à démanteler d’autres géants du numérique comme Apple ou Microsoft ?
Les GAFAM et les entreprises de la tech n'ont peur que du gendarme. C'est pour ça qu'elles essayent toutes de se mettre Trump et son orchestre dans la poche, à commencer par Meta et Apple, sans parler d'Elon Musk qui va beaucoup plus loin que ça. Trump veut faire des "deals" ? Fort bien, ces entreprises savent aussi faire ça et sont même probablement plus malins que le blond aux UVs sur le sujet.

Google semble moins enclin à rentrer dans la politique de "deals" chère à Trump. C'est peut-être aussi pour ça qu'ils sont menacés.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Google a-t-il abusé de sa position dominante ou a-t-il simplement réussi à s’imposer par la qualité de ses services ?
La qualité du produit joue forcément. C'est bien beau de cracher sur Google, mais s'ils en sont là c'est aussi qu'à un moment ils ont su sortir des produits leur permettant de se mettre tout le monde dans la poche. Google n'est pas là par hasard non plus.

La clé d'un moteur de recherche est la pertinence de ses résultats. Or quel moteur de recherche peut se targuer d'être plus pertinent de Google Search ?

Quel concurrent de YouTube peut se targuer d'avoir une meilleure UX ?

Côté cartes, les POI et Street View donnent un énorme avantage à Google Maps.

Google a aussi su très tôt proposer une solution très convaincante en matière de documents collaboratifs. Qui fait mieux que les Google Docs en 2025 ?

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La vente de Chrome favoriserait-elle réellement la concurrence ou risquerait-elle de fragmenter le marché des navigateurs ?
Chrome n'est plus un navigateur qui innove. Il s'effondrerait sans le soutien de Google. Le grand gagnant de cette affaire serait alors probablement Microsoft Edge le navigateur par défaut de Windows. Microsoft qui pourrait au passage conclure des partenariats avec les marques pour qu'Edge soit présents sur leurs smartphones puisque Chrome ne serait plus une obligation.

Quel navigateur deviendrait alors l'alternative, le challenger ? Une chose est sûre, ce ne sera pas Firefox que Google aura tué en lui coupant les vivres. Le coeur hurle Vivaldi, mais sa mauvaise image en matière de libre (à tort) lui posera alors des problèmes. Du coup la raison dit plus Zen Browser qui en profiterait pour se placer en successeur spirituel de Firefox. Ou bien un navigateur qui investirait massivement dans le marketing pour se donner une image, et là je pense à Opera, Arc ou même à Chrome.
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Avatar de Aizen64
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 29/11/2024 à 13:31
En 2024, Google Chrome m'a l'air d'être le navigateur qui adopte le plus rapidement de nouveaux standards web comparé à Webkit/Salari maintenu par Apple et Gecko/Firefox maintenu par Mozilla.

Certaines technologies en CSS comme le nesting, le positionnement par ancrage (anchor positionning) sont implémentés en premier sur Chrome. Firefox met de nombreux mois à les sortir et la même chose peut être dite de Safari.

C'est des gros bouts, des fonctionnalités nécessitant beaucoup de travail et à haute complexité.

Je pose la question en tant que développeur et par extension aux utilisateurs finaux : la vente de Google Chrome ne va t-elle pas ralentir le développement de Chrome si Google n'est plus au commandes ?

Microsoft contribue activement au projet, c'est un de leurs développeurs qui a finalisé les sous-grilles.
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/11/2024 à 14:38
Je me demande bien comment un telle vente pourrait se faire sans que google continue de tirer les ficelles tout pareil
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Avatar de weed
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 20/12/2024 à 11:44
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Microsoft, avec son moteur de recherche Bing, a longtemps tenté de concurrencer Google, mais avec un succès limité. Nadella a évoqué les difficultés pour Microsoft d’inverser cette tendance, même avec des investissements massifs dans des technologies innovantes, comme l’intégration de l’intelligence artificielle dans Bing grâce à OpenAI. Selon lui, les utilisateurs sont désormais enfermés dans un écosystème façonné par Google, où changer de moteur de recherche par défaut reste complexe et peu encouragé.
Cela me doucement rire. Microsoft profite également d'enfermer les utilisateurs par l'habitude, l'ignorance des utilisateurs permettant ainsi d'avoir des utilisateurs extrèment fidèle.
Et avec cette fidélité pouvoir des fonctionnalités qui ne plaisent pas toujours : IA, fonction Recall, ... Le grand public est dans l'ignorance total d'alternative et donc MS peut faire ce qu'il veut.

Et dans le monde pro,
j'ai cru comprendre que la part de marché de son cloud Azure a grimpé en flèche et pas forcément parce que l'utilisateur l'avoit choisit réellement.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
En fin de compte, Microsoft s'est trouvé dans l'incapacité de surpasser Google, en partie en raison de certains aspects du moteur de recherche de Google qui sont élaborés sur une période de 13 mois de données, un volume que Bing mettrait plus de 17 ans à accumuler, selon les documents déposés par le ministère de la Justice.

En parallèle, Apple a abandonné ses propres initiatives visant à lancer un moteur de recherche concurrent, reconnaissant que cela nécessiterait des investissements à long terme sur plusieurs années. Pour Apple, maintenir l'accord sur Safari et continuer à percevoir des milliards de Google était manifestement la solution évidente.
Par contre cela fait peur qu'il ne pas possible qu'il y ait une concurrence dans le milieu du moteur de recherche. Microsoft bénéficie de moyen considérable mais mettrait plus de 17 ans pour indexer les documents à auteur de Google.
J'ose même pas imaginer un concurrent autre que Micosoft/Amazon
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