IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

La FTC lance une vaste enquête antitrust sur Microsoft après des plaintes selon lesquelles l'entreprise verrouille ses clients dans son cloud Azure,
La FTC va examiner les conditions de licence de Microsoft

Le , par Mathis Lucas

79PARTAGES

13  0 
La FTC lance une vaste enquête antitrust sur Microsoft après des plaintes selon lesquelles l'entreprise verrouille ses clients dans son cloud Azure
la FTC va examiner les conditions de licence de Microsoft

La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis lance une vaste enquête antitrust pour examiner les pratiques de Microsoft en matière de licences logicielles. Le régulateur enquête sur les allégations selon lesquelles Microsoft abuse potentiellement de sa position dominante dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers d'autres plateformes concurrentes. Les sources au fait de l'affaire ont ajouté que la FTC va également passer au peigne fin les pratiques de Microsoft liées à la cybersécurité et aux produits d'IA.

Microsoft est dans le viseur de la FTC pour pratiques antitrust présumées

Les activités de Microsoft sont très variées. L'entreprise est un acteur de premier plan sur le marché des logiciels de productivité avec sa suite Microsoft 365 et le deuxième fournisseur principal de services cloud, derrière Amazon et devant Google. Microsoft est présent dans le domaine des jeux et des appareils, et est rapidement devenu un acteur clé dans le domaine émergent de l'IA grâce à son investissement dans OpenAI et à son propre système d'IA, Copilot.


L'enquête de la FTC portera sur les produits d'IA de Microsoft, ses offres de cybersécurité, ses activités de licence de logiciels et sa division de cloud computing. Selon les sources au courant de l'affaire, la FTC a envoyé une lettre à Microsoft pour demander à la société de lui fournir des informations sur ses produits. Les avocats de la FTC rencontreront les concurrents de Microsoft pour obtenir davantage d'informations sur les pratiques commerciales de Microsoft.

La FTC examine les allégations selon lesquelles Microsoft abuse potentiellement de son pouvoir de marché dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service en nuage Azure vers d'autres plateformes concurrentes. Les rivaux ont critiqué les pratiques de Microsoft qui, selon eux, enferment les clients dans son offre de cloud computing, Azure.

La FTC a reçu des plaintes de ce type en 2023 lorsqu'elle a examiné le marché du cloud computing. NetChoice, un groupe de pression qui défend les intérêts des entreprises telles que Google et Amazon, qui sont en concurrence avec Microsoft sur le marché du cloud computing, a critiqué les politiques de licence de Microsoft. Il a également critiqué la décision de Microsoft d'intégrer des fonctions basées sur l'IA dans ses logiciels populaires tels qu'Office et Outlook.

« Étant donné que Microsoft est la plus grande société de logiciels au monde, dominant les logiciels de productivité et les systèmes d'exploitation, l'ampleur et les conséquences de ses décisions en matière de licences sont extraordinaires », a déclaré le groupe basé à Washington, DC. Microsoft fait face à des accusations similaires en Europe. En septembre dernier, Google s'est plaint à la Commission européenne au sujet des licences logicielles de Microsoft.

Notamment, Google a déclaré à la Commission européenne que Microsoft oblige ses clients à payer une majoration de 400 % pour continuer à utiliser Windows Server sur les serveurs cloud de ses concurrents. Google a ajouté que Microsoft fournit aux clients des mises à jour de sécurité plus tardives et plus limitées.

Bloomberg note qu'une partie de l'enquête de la FTC vise les pratiques commerciales autour d'Entra ID de Microsoft, un produit de sécurité qui fournit des services d'authentification pour les connexions basées sur le cloud. La FTC a demandé à Microsoft un large éventail d'informations détaillées.

Impacts potentiels de Donald Trump sur les enquêtes antitrust en cours

L'enquête a été approuvée par la présidente de la FTC, Lina Khan, avant son départ probable en janvier 2025. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la perspective qu'il nomme un républicain ayant une approche plus souple à l'égard des entreprises technologiques laissent planer le doute sur l'issue de l'enquête. Donald Trump s'entoure de personnes hostiles à des règles strictes, ce qui pourrait aboutir à une déréglementation massive à l'avenir.

Certains observateurs allèguent également que Microsoft a bénéficié des politiques de Donald Trump par le passé. En 2019, le Pentagone a attribué à Microsoft un contrat cloud d'une valeur de 10 milliards de dollars, alors qu'Amazon était largement pressenti pour le remporter. Amazon a par la suite allégué que Donald Trump avait exercé des pressions inappropriées sur des responsables militaires pour détourner le contrat de son unité Amazon Web Services.

Toutefois, il n'est pas certain que Donald Trump se montre moins sévère à l'égard des Big Tech. Son premier gouvernement avait lancé plusieurs enquêtes sur ces entreprises. Elle avait intenté des poursuites contre Google et Facebook. JD Vance, le futur vice-président américain, s'est dit préoccupé par le pouvoir que les Big Tech exercent sur le discours public. Ce qui laisse suggérer que la prochaine administration pourrait poursuivre les enquêtes antitrust.

« Lorsque les administrations changent, les agences n'abandonnent pas nécessairement les enquêtes en cours », explique Andre Barlow, avocat chez Doyle Barlow & Mazard. Selon lui, les changements d'administration peuvent conduire à l'évolution des priorités d'application et à des changements dans l'agressivité avec laquelle certaines pratiques sont examinées. Mais rien n’est sûr et il faudra attendre la prise de fonction de la future administration Trump.

Microsoft a fait figure d'exception dans la récente campagne des autorités américaines contre les pratiques anticoncurrentielles présumées des Big Tech. Meta, propriétaire de Facebook, Apple et Amazon ont tous été accusés par les États-Unis de maintenir illégalement des monopoles. Google fait l'objet de deux poursuites judiciaires, dont une dans laquelle un juge a estimé qu'il avait illégalement entravé la concurrence entre les moteurs de recherche en ligne.

Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a témoigné lors du procès de Google, affirmant que le géant de la recherche utilisait des accords d'exclusivité avec des éditeurs pour verrouiller le contenu utilisé pour former l'IA. Le ministère américain de la Justice a proposé au tribunal de forcer Google à vendre Chrome.

L'accord entre OpenAI et Microsoft pourrait être également examiné

La FTC s'était déjà déclarée compétente pour enquêter sur Microsoft et OpenAI concernant la concurrence dans le domaine de l'IA, et avait commencé à s'intéresser à l'accord de 650 millions de dollars conclu par Microsoft avec la startup Inflection AI. Le ministère américain de la Justice et la FTC ont conclu un accord qui a ouvert la voie à des enquêtes antitrust sur Microsoft, OpenAI, le fabricant du chatbot d'IA ChatGPT, et le concepteur de puces Nvidia.

Microsoft a également dû faire face à la résistance de la FTC concernant l'acquisition, pour 69 milliards de dollars, de l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard, qui a été finalisée en octobre 2023. La FTC avait affirmé que la fusion donnerait à Microsoft un monopole dans l'édition de jeux vidéo, ce que l'entreprise a nié.

La FTC a bloqué des dizaines de fusions et d'acquisitions sous la direction de Lina Khan, en collaboration avec le ministère américain de la Justice. Outre l'acquisition d'Activision Blizzard, l'agence a essuyé plusieurs échecs dans la réglementation des Big Tech américains.

Il y a deux ans, elle a abandonné une affaire visant à empêcher Meta d'acheter la startup de réalité virtuelle Within Unlimited. Elle n'a pas non plus réussi à prouver que Meta avait illégalement réduit la concurrence en achetant Instagram et WhatsApp, une affaire qu'elle avait lancée il y a quatre ans.

Au début de l'année 2024, des fonctionnaires européens ont envisagé d'ouvrir une enquête officielle sur le partenariat entre OpenAI et Microsoft dans le cadre d'une initiative plus large visant à évaluer la concurrence dans le domaine émergent de l'IA. Cependant, l'enquête ne s'est jamais concrétisée.

L'autorité britannique de la concurrence (Competition and Markets Authority -CMA) enquête sur Microsoft et Amazon après que les clients se sont plaints d'être « enfermés » dans un fournisseur unique, qui offre des remises pour l'exclusivité et facture des « frais de sortie » élevés pour quitter l'entreprise.

Une lecture critique des motivations et des impacts

L'enquête de la FTC soulève des questions fondamentales. Elle reflète une prise de conscience des régulateurs face aux déséquilibres croissants dans le secteur technologique. Elle met aussi en lumière les limites du cadre réglementaire américain actuel, souvent critiqué pour sa lenteur et son inefficacité face à des entreprises mondialisées et technologiquement avancées. Cependant, certains analystes remettent en question la véritable portée de ces actions.

Les géants comme Microsoft disposent de moyens financiers et juridiques considérables pour repousser les enquêtes ou les traduire en négociations. En outre, les régulateurs risquent de se heurter à la complexité technique des services cloud, rendant difficile une régulation réellement efficace.

Enfin, il est légitime de s’interroger sur l’impact potentiel pour les entreprises clientes. Une régulation plus stricte pourrait conduire à une augmentation des coûts ou à des restrictions dans l’offre de services. Ces changements pourraient directement affecter les consommateurs finaux.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des allégations portées contre Microsoft ? Sont-elles fondées ?
Que pensez-vous des licences logicielles de Microsoft ? Sont-elles contraignantes pour les utilisateurs ?
Selon vous, les conditions de licence de Microsoft verrouillent-elles les utilisateurs dans son infrastructure cloud Azure ?

Voir aussi

La FTC a lancé une enquête antitrust sur les activités cloud de Microsoft, tandis que Microsoft accuse Google de financer des campagnes pour la discréditer auprès des décideurs politiques

Microsoft accuse Google de mener des « campagnes obscures » en Europe pour nuire à ses intérêts sur le marché européen du cloud, les deux géants américains s'accusent mutuellement de pratiques antitrust

Les dépenses mondiales en matière de cloud augmentent de 21 % au premier trimestre 2024 : AWS, Microsoft Azure et Google Cloud restent les principaux fournisseurs de cloud, selon Canalys
Vous avez lu gratuitement 100 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de elaia
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 10:10
Avant de se plaindre, peut-être fallait-il commencer par éviter certaines augmentations? Rapport annuel Mozilla 2023 : le salaire de la PDG monte en flèche malgré une baisse de la part de marché de Firefox
11  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 7:35
C'est la fondation Mozilla qui est en sursis, pas le navigateur. On comprend aisément que les cadres n'aient pas envie de se retrouver au chômage au vu du contexte économique.
9  0 
Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 15:09
Citation Envoyé par denisys Voir le message
Une bonne raison pour essayer et adopter , des navigateurs européens , tel que :
  • Opera
  • Vivaldi
Dans l'idée oui, mais Opera est devenu chinois il y a quelques années. Et forcément ça a levé beaucoup d'interrogations sur la vie privée des utilisateurs


Un autre point important est que les Opéra et Vivaldi sont basés sur Chromium, là ou Firefox et ses dérivés ont leur propre moteur. Sinon on aura un monopole et ça ne sera pas une bonne chose je pense.
8  0 
Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 19/12/2024 à 1:22
« Google gagne plus d'argent avec Windows que Microsoft. Littéralement »
Je trouve qu'il y a un gros biais de raisonnement : d'un côté on parle de l'argent rapporté par les recherches Google, de l'autre, bien que ça ne soit pas clair, il semble question de ce que rapporte la vente de licence windows, et peut-être avec les gains des recherches Bing.
Il faut comparer ce qui est comparable: Windows est un système d'exploitation, Google search est un moteur de recherche. Google ne gagnent pas d'argent parce que ses utilisateurs sont sous Windows, Google gagne de l'argent parce qu'ils établissent un profil publicitaire de ces recherches, et ça rapporte pareil que ça soit fait sous Windows, Linux, MacOS, Android ou autre. De même, les recherches Bing rapporte de l'argent pas parce que on le fait sous Windows, mais par ce qu'on l'utilise. Si les parts de marché de Bing sont minuscule face à Google search, être sous Windows n'y changera rien.
Si par contre on parle du fait que le moteur de recherche maison peine à s'imposer face à Google search même "à la maison" et que Google tire la majorité des recettes liées aux recherches sous Windows, bien plus que Microsoft, là oui, la comparaison marche.

Et Microsoft n'est pas à plaindre, nul doute que pousser Teams, Office365 et autre produit au travers de Windows a bien fait les affaires de Microsoft et que ça n'est pas compter ici (sans oublier les ventes liés de licences Windows sur plus de 90% des PC qui doit rapporter un fric monstre). J'ai plus l'impression que le PDG est triste que les investissements dans Bing et Open AI ait pas suffit à imposer Bing même en agissant vicieusement au travers de Windows (comme forcer la main de l'utilisateur sur le navigateur et pousser ses produits par des bandeaux et paramètres par défaut). Pour ma part, Microsoft peut ranger ses violons, y a beaucoup trop de casseroles pour avoir de l'empathie.
6  0 
Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 15:14
Imaginons que Google doit se séparer de Chrome, qui peut racheter ?
D'ailleurs, parlerait-on de Chrome et Chromium ou seulement de Chrome ? Chromium sert de base à de nombreux dérivés. Si Google le garde, il pourrait faire pression pour pousser son agenda ou entraver les efforts du repreneur de Chrome. Si Chromium est aussi vendu, le nouveau propriétaire gagnerait un incroyable pouvoir pour pousser ses "nouvelles techno du future web".

Ca ne va pas être vendu à petit prix et il faudra que le racheteur inspire la confiance (donc avec les politiques anti Chine, inimaginable que les Etats-Unis laissent un groupe chinois s'en emparer).
J'imagine qu'il serait difficile pour Microsoft de racheter Chrome sans que les régulateurs ne réagissent.
Je doute que Nvidia fera une offre, pas impossible mais c'est pas leur coeur de métier.
Est-ce que Apple voudrait maintenir une application en dehors de leur écosystème ? Stratégiquement, ils pourraient fermer Chrome à ses plateformes pour inciter les gens à passer aux iDevice, mais ça leur ferait aussi une très mauvaise image auprès des utilisateurs restant sous Windows et Android.
Je verrai peut-être Amazon, Facebook ou X Corp s'en emparer, mais je doute que la vie privée des utilisateurs ne s'améliore sous leur égides (sachant qu'elle n'est déjà pas glorieuse avec Google)
5  0 
Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/04/2025 à 12:57
Ah, un début de prise de conscience ?
Une vingtaine d'années, qu'il a fallu ?

À peu près pareil que pour interdire aux juges de réclamer une preuve que le mercure, ce n'est pas bon pour les poissons.

La nuisance de Google ne s'arrête pas là.

Chez nous, il y a beaucoup de médecins que ça ne dérange pas d'avoir leur adresse mail chez gmail.com, histoire de montrer le caractère sacré du secret professionnel.
5  0 
Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 14:38
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Chrome a gagné équitablement : David Hansson estime que Chrome s'est imposé comme navigateur dominant en offrant une meilleure expérience utilisateur, et non par des acquisitions opportunistes ou des pratiques déloyales ;
Pas vraiment d'accord avec cet argument. Sans nier les qualités de ce navigateur, on rappelle qu'énormément d'installateurs de logiciels sur Windows offraient un bouton (coché par défaut) "Installer Google Chrome". Je n'ai aucun chiffre, mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié que beaucoup de gens l'utilisent sans se rendre compte.
5  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 9:07
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Google paie Mozilla et Apple pour que Google Search reste le moteur de recherche par défaut de Firefox et de Safari. Google verse environ 18 milliards de dollars par an à Apple et environ 450 millions de dollars par an à Mozilla. Selon une analyse de Bloomberg, en 2021, « ces paiements représentaient 83 % des revenus de Mozilla ». Pourtant, Firefox connaît une lente descente aux enfers depuis la dernière décennie, avec un nombre d'utilisateurs en baisse.
Apple est blindé, même sans le paiement de Google l'entreprise n'aurait pas de mal à payer les développeurs qui travaillent sur Safari.
C'est pareil pour Microsoft et le navigateur Edge.

Comment la fondation Mozilla dépense ces 450 millions par an ?
Parce qu'avec ça tu peux payer beaucoup d'ingénieurs pendant des années. (en plus il y a des gens qui travaillent bénévolement sur Firefox, il y a des contributeurs qui ne sont pas salariés de Mozilla)
Il doit y avoir des gens qui ne servent à rien et qui sont beaucoup trop bien payé.
C'est comme si des cadres d'une ONG avaient des gros salaires, ce ne serait pas normal.

=======
Google donne de l'argent pour que son moteur de recherche soit le choix par défaut dans des navigateurs.
Pourquoi en cas de rachat de Chrome, Google arrêterait de payer ?
Un autre moteur de recherche paierait pour être le choix par défaut dans Firefox, Opera, etc.
5  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 12:49
Citation Envoyé par elaia Voir le message
éviter certaines augmentations?
Monde de merde.
C'est terrible de voir des gens prendre autant d'argent
Ils ne le méritent absolument pas, rien ne justifie des salaires aussi élevés.

C'est vraiment de l'argent mal dépensé. (un peu comme les élus de l'UE qui s'augmentent en boucle, alors qu'ils ne servent à rien)
4  0 
Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 08/05/2025 à 12:40
En tant qu'utilisateur:

1) Apres avoir testé sommairement plusieurs navigateurs (j'inclus Netscape pour le fun) et plusieurs moteurs de recherche sur PC Windows, la combinaison Firefox+Google Search me convient bien. Au passage, Firefox présente l'avantage de fonctionner sous plusieurs OS.

2) Je suis effaré de la perpétuelle évolution des navigateurs (et évolution concomitante de HTML) surtout en constatant que les pages web sont amenées à prévoir dans leur code de s'adapter au navigateur utilisé. On est bien loin de l'esprit Tim Berners-Lee qui se consacrait à l'essentiel: le contenu

3) Oui, les pages deviennent flashy, mais étant désormais conçues en priorité pour visualisation au format de poche, la visualisation sur écran de taille classique s'est notablement dégradée en 10-20 ans. Il est insupportable de consulter sur un écran 20" une amorce de page ne comportant qu'une dizaine de mots. La section Hero ne m'intéresse pas.

4) L'impression d'une page web - ou pire, d'un extrait de page web - n'est encore réalisée de façon maitrisée par quelque navigateur que ce soit. Rançon peut-être de la souplesse de (X)HTML? C'est pourtant une fonction majeure.

5) Je manque sans doute un peu d'esprit logique, mais il me semble que si la priorité de Google est l'utilisation de son moteur de recherche, l'obligation de vendre Chrome devrait inciter Google de poursuivre ses accords de priorisation de Search avec Mozilla et autres. De même que Apple peut continuer l'actualisation de Safari sans avoir besoin de développer un moteur de recherche?

6) Pour en revenir au sujet de l'article, j'ai l'impression que l'on s'attaque à un problème - le verrouillage des utilisateurs - par une solution qui n'a que peu de rapport direct. La suprématie GAFAM+ (il faut bien inclure au moins la Chine..) est un fait. Remplacer un monopole GAFAM par un autre du même club ne me fait ni chaud ni froid. Le problème est majeur, et va vraisemblablement s'amplifier.
4  0